Lorsque Virginie Calmels a quitté la première vice-présidence des Républicains, beaucoup, au sein du parti, ont essayé de faire croire à une « querelle d’ego ». Vraiment ?

Retrouvez ce que disait Guillaume Labbez, au sujet de la rupture politique entre Virginie Calmels et Laurent Wauquiez :

C’est évidemment et profondément un problème politique. Il nait de l’anti libéralisme flagrant de Wauquiez et de sa capacité à entretenir une forme d’ambiguïté avec le FN en reprenant leur rhétorique. Ce que Virginie Calmels qualifie de « dérive populiste ». Patrick Buisson a théorisé la nécessaire alliance entre le vote populiste et le vote conservateur pour prendre le pouvoir. Le premier ingrédient de cette potion est le fait de séparer les conservateurs des libéraux. Dans sa vision dogmatique et caricaturale, ça signifie qu’il faille opposer la France rurale et la France périurbaine à la bourgeoisie mondialisée des métropoles. Visiblement Laurent Wauquiez applique la recette du maître.

 

Je rejette totalement l’argument de la confrontation des egos brandie par ceux qui veulent mettre la poussière sous le tapis. Virginie Calmels a un caractère fort, c’est vrai, mais elle n’a jamais contesté la légitimité du Président du parti : elle s’est toujours sentie redevable vis-à-vis des militants qui sont restés LR, et avait tout simplement envie que ça marche et que Laurent Wauquiez remette à flot les Républicains. C’est pour ça qu’elle a essayé et a avalé toutes ces couleuvres pendant quelques mois avant que les dissensions n’apparaissent au grand jour.

Nous vous invitons à visionner cette vidéo de juin 2018 illustrant la dérive étatiste du parti LR, réfutant le libéralisme économique :