MES RACINES

Fille du Sud-Ouest, je passe mon enfance à Bordeaux puis à Jonzac en Charente-Maritime.

Enfant d’une belle histoire d’amour, je grandis au sein de ce que l’on appelle désormais une «famille recomposée». Mon père, pied-noir d’Algérie, viticulteur dans l’Oranais délesté de ses biens et rentré en France, a su se reconstruire au service de la Fédération Française des Associations de Commerçants dont il fut le Président et au sein du milieu consulaire. Ma mère, pupille de la nation, née de parents morts pour la France, cadre administrative en droit social à la CCI de Versailles, est aujourd’hui une grand-mère très investie auprès de ses quatre petits-enfants, dont mes deux enfants Pénélope et Fitzgerald. Divorcée en 2000, et jamais remariée depuis, on me désigne souvent comme une «Céli-battante ». Mes racines familiales m’ont donné une fibre à la fois patriotique et sociale, attachée au respect des règles quand elles sont justes et claires.

MON ADN : L’ENTREPRISE

Diplômée de Sup de Co Toulouse, puis d’expertise comptable et commissariat aux comptes, et enfin de l’INSEAD, c’est dans l’entreprise privée que je passe l’essentiel de ma vie professionnelle.

Très jeune, j’accède à des responsabilités importantes : directrice financière de Numéricable à 27 ans, directrice générale déléguée de Canal+ à 31 ans, PDG d’Endemol France à 36 ans puis directrice générale déléguée d’Endemol Monde à 41 ans et Présidente du Conseil de Surveillance d’EuroDisney un an plus tard. Un grand quotidien me surnomme alors « la Dame de Fer du PAF » alors que je suis l’une des rares femmes dirigeantes de grand groupe dans le paysage audiovisuel français.

En 2013, l’envie de rester en France et d’y créer ma propre entreprise me conduisent à démissionner d’Endemol et à créer SHOWer Company, avant de m’engager contre toute attente en politique. Mon parcours professionnel m’a conféré une fibre libérale.

DES ENGAGEMENTS CITOYENS

Consciente qu’une réussite professionnelle n’est pas la réussite d’une vie, je me suis très tôt impliquée dans le milieu caritatif en parallèle de mes activités professionnelles.

Pendant près de 10 ans, je suis bénévole pour Ares Coop en tant que trésorière puis administratrice d’Ares, grosse structure d’insertion visant à apporter une solution d’insertion durable à des personnes de plus de 50 ans.

« Ange gardien » de l’association « Tout le monde chante contre le cancer » pendant plusieurs années, j’étais également vice-présidente du Centre d’étude et de prospective stratégique de 2004 à 2009, puis administratrice jusqu’en 2015.

Depuis 2019 je suis Présidente d’Honneur du Fonds de Solidarité Oui Care qui lutte contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité entre les Femmes et les Hommes.

Le 27 Janvier 2023, j’ai reçu les insignes de Colonel de Gendarmerie dans la Réserve Citoyenne par le Général Christian Rodriguez, Directeur Générale de la Gendarmerie Nationale.

Mes engagements citoyens témoignent de mon attachement au bien commun.

LA POLITIQUE : UNE VOLONTÉ DE S’INVESTIR

Bien qu’elle reconnaisse avoir souvent nourri un sentiment critique face à une caste technocratique à laquelle elle ne souscrivait pas, et consciente de la défiance réciproque entre les mondes politique et économique qui sont cloisonnés, Virginie Calmels a toujours aimé la politique au sens noble du terme. C’est pourquoi lorsqu’Alain Juppé lui propose de le rejoindre à Bordeaux, elle n’hésite pas longtemps. Élue à ses côtés à l’élection municipale de 2014, elle mène sa première véritable bataille politique à la tête de la liste de la droite et du centre aux élections régionales de 2015 en Nouvelle-Aquitaine où elle obtient 34% des suffrages.

Pendant 6 années, celle qu’un grand hebdomadaire a surnommé « la Dame de FAIRE » œuvre comme Première adjointe au Maire de Bordeaux et Vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge de l’Économie et de l’Emploi, de 2014 à 2019, ainsi qu’en tant que conseillère régionale d’opposition en Nouvelle-Aquitaine de 2015 à 2020.

Elle obtient à Bordeaux des résultats incontestables (35 000 emplois nets créés tout en réduisant de 30% la dépense publique dans son périmètre).

En parallèle de ses mandats locaux, Virginie Calmels s’implique fortement auprès d’Alain Juppé dans le cadre de la primaire de 2016 (notamment sur l’élaboration des projets économique et numérique et sur le porte-parolat) puis auprès de François Fillon, candidat à l’élection présidentielle de 2017. Elle soutient activement les candidats LR aux législatives de 2017.

Enfin elle devient numéro 2 du Parti Les Républicains en décembre 2017 alors que Laurent Wauquiez en est le Président. Elle quitte la Vice-Présidence du Parti en juin 2018 à la suite d’un différend stratégique avec Laurent Wauquiez lui reprochant de ne poursuivre qu’une seule ligne politique, la sienne, en rétrécissant le Parti avec des positions illibérales et essentiellement identitaires et en ne respectant pas le principe du rassemblement des différentes sensibilités de la droite alors qu’elle avait accepté de faire équipe avec lui en conservant ses convictions ordo libérales et sociales.

Désireuse de renouer avec l’action concrète et pour des raisons personnelles, elle se met en retrait progressif de la politique dès 2019.

L’ENTREPRENEURIAT AU SERVICE DE L’EDUCATION

Pour moi, la politique doit servir un projet défini plutôt que constituer un long choix de carrière. A titre personnel, j’ai considéré la politique comme une mission et non pas comme un métier.

L’emploi a été le fil rouge de mon parcours, en entreprise, dans le milieu associatif et en politique.

C’est ainsi qu’afin de lutter contre le chômage des jeunes, fin 2019 je crée CV Education et deviens présidente fondatrice de l’école FUTURAe, école des métiers de demain dans les industries créatives, offrant des formations post bac très professionnalisantes en 3 ans (bachelors) et 5 ans (mastères). Je poursuis ainsi de façon concrète mon action au service de l’emploi et tout particulièrement de l’emploi des jeunes. FUTURAe aura près de 300 étudiants à la rentrée 2022 sur le campus de Boulogne Billancourt, 2 ans seulement après son ouverture en octobre 2020.

Parallèlement je suis Présidente du Conseil stratégique de Oui Care, groupe de 18.000 personnes numéro 1 français des services à la personne.

Je suis également administratrice de plusieurs grands groupes (Iliad, Assystem, Focus).