L’ancienne première adjointe LR à la mairie de Bordeaux revient dans l’entrepreneuriat, en lançant son école privée, Futurae, qui devrait ouvrir en octobre.

Elle avait quitté la scène politique nationale avec fracas en juin 2018. Limogée de son poste de vice-présidente du parti Les Républicains pour avoir critiqué la ligne droitière de Laurent Wauquiez, Viriginie Calmels semble ravie d’avoir laissé derrière elle cette période de « galère ». Après un très bref passage par le réseau d’agences immobilières de luxe Barnes, celle qui était encore, jusqu’en mars 2019, première adjointe d’Alain Juppé, le maire de Bordeaux, se lance désormais dans l’entrepreneuriat.

Mercredi 26 février, elle a dévoilé le projet de son école privée, Futurae, qui doit ouvrir ses portes, le 5 octobre, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). La première promotion devrait accueillir 150 étudiants désireux de se spécialiser dans le marketing numérique et de travailler dans les industries créatives (audiovisuel, animation, jeux vidéo). L’établissement, dont Madame Calmels assurera la direction, dispensera des « bachelors » (cycle de trois années post-bac), des mastères (cycle de deux ans pour les bac +3) et un programme de formation continu d’un an.

Des méthodes innovantes de sélection

Dans la forêt des formations proposées aux étudiants, Futurae ambitionne de se distinguer par son contact direct avec le monde professionnel. Ayant elle-même occupé des postes à forte responsabilité dans des sociétés des secteurs des médias et du divertissement (Canal+, Endemol, Eurodisney), Mme Calmels reconnaît avoir sollicité son réseau personnel pour composer un conseil stratégique chargé de faire remonter les besoins concrets des entreprises et faire évoluer le programme pédagogique.