Selon M. CALMELS, il est prématuré de désigner le candidat de la droite pour 2027
Autre prétendante à la tête du parti, Mme Virginie CALMELS avait préféré se rendre à la rentrée politique du maire de Cannes, M. David LISNARD. Elle a estimé samedi qu’il serait prématuré de désigner dès maintenant le candidat de la droite pour 2027, et qu’il n’y avait pas de « candidat plus légitime » qu’un autre. Et de citer les multiples « talents » au sein de sa famille politique, comme M. Xavier BERTRAND, Mme Valérie PECRESSE, M. David LISNARD et peut-être « d’autres qui vont émerger dans la période ». « Laissons du temps au temps pour désigner celui qui sera candidat, c’est beaucoup trop loin et qui pourrait être candidat et essayer de faire quelque chose si le parti est quasi en mort cérébrale ? », a-t-elle averti, invitant à se concentrer sur « le temps de la refondation de ce parti ». Mme CALMELS est aussi revenue sur son limogeage en juin 2018 par M. WAUQUIEZ, alors à la tête du parti. « Je me suis heurtée à Laurent WAUQUIEZ sur la ligne, parce que mon sujet c’était qu’on ne prenne pas la rhétorique du Rassemblement national et qu’on ne devienne pas un supplétif de l’extrême droite », a-t-elle rappelé. « Je viens essayer de mettre un coup de pied dans la fourmilière des Républicains, parce que je suis très inquiète, en tant que personne qui est d’une droite républicaine, d’une droite de gouvernement, de voir ce que cette droite est en train de devenir progressivement », a-t-elle argumenté. « J’entends encore des gens nous dire : ‘le jour où on sera encore plus à droite, on va gagner, moi je crois qu’il faut au contraire faire revenir à nous ceux qui sont partis chez Emmanuel MACRON « , a-t-elle ajouté.
Les Républicains éliront leur prochain président les 3 et 4 décembre prochain (avec éventuellement un deuxième tour les 10 et 11), pour succéder à M. Christian JACOB dont l’intérim est assuré par Mme Annie GENEVARD.